Liste alphabétique des espèces présentées :
		Bihoreau gris - 
Bruant des neiges - 
Chardonneret élégant - 
		
Fuligule milouin - 
Gobemouche gris - 
Grand cormoran - 
		
Grèbe huppé - 
Huppe fasciée - 
Martin-pêcheur d'Europe - 
		
Mésange à longue queue - 
Pouillot de Bonelli - 
Traquet motteux - 
		
Tournepierre à collier - 
Vautour fauve
		
		
			Le printemps
		
		
			
			
				
			
		
		
			
Le Grèbe huppé,
			saisi par un appareil monté sur un pied vivant.
			Parc des Chanteraines (Hauts-de-Seine)
			
			Au milieu des autoroutes, des lignes haute tension et des entrepôts, le parc des Chanteraines nous a souvent offert des rencontres enthousiasmantes. 
			Ce jour-là, une belle lumière faisait flamboyer les huppes des grèbes, qui entamaient leurs gestes nuptiaux printaniers. Seul problème : ils 
			évoluaient cachés par un rideau de hauts roseaux. Rodolphe s’est alors perché sur un banc providentiel, mais le trépied supportant son lourd 
			600 mm ne touchait plus le sol. C’est donc Renan qui s’y est substitué, à bout de bras ! Le Grèbe huppé est présenté dans le 
			
Pouyo n°28.
		
		
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La Huppe fasciée,
			une splendeur animale dans l'enfer industriel.
			Etang de Berre (Bouches-du-Rhône). Photo : Rodolphe
			
			Aéroport, raffineries, autoroutes… l’étang de Berre subit une énorme pression humaine, mais parvient encore à abriter des biotopes naturels remarquables 
			qui accueillent de nombreuses espèces animales et végétales. C’est aux abords de l’un de ces lieux préservés, l’étang de Balmon, 
			que nous avons rencontré ce splendide oiseau. Il est apparu au milieu du chemin que nous remontions et nous l’avons suivi pendant un bon moment, 
			prenant les photos au fil de ses haltes à la recherche d’insectes dans l’herbe. Un seul regret : qu'il n'ait pas déployé sa huppe spectaculaire devant 
			l'objectif.
		
		
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La Mésange à longue queue,
			dans l'intimité d'un couple nicheur.
			Parc Naturel de la Brière (Loire-Atlantique). Photo : Rodolphe
			
			Renan avait repéré le manège de Mésanges à longue queue depuis un arbre esseulé vers un épais taillis d'aubépines et d'ajoncs. Nous 
			avons fini par déchiffrer le parcours en zig-zag suivi par les oiseaux vers leur nid pour dérouter les prédateurs et nous en avons  
			aperçu l'entrée au creux d'un ajonc. Les petits n'étaient pas visibles, mais il a suffit de pointer nos objectifs vers les perchoirs 
			quasi-systématiquement pris pour étape par les parents pour faire de très belles photos. Beaucoup nous on servi à réaliser la fiche 
			
Pouyo n°25
		
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Le Grand cormoran,
			le vert de l’œil sur le vert de l'eau.
			Bruges (Belgique). Photo : Renan
			
			Marins de réputation, les Grands cormorans s'aventurent pourtant en hiver le longs des fleuves ou sur les plans d'eau jusqu'au cœur des villes 
			et bon nombre d'entre eux s'y attardent au printemps, voire se reproduisent loin des côtes. Celui-ci était sereinement posé 
			sur son pieux - endroit prisé au vu de la masse de fientes - indifférent aux touristes visitant Bruges (indifférence réciproque, 
			d'ailleurs). J'ai saisi les reflets métalliques de sa livrée et son bel œil assorti à l'eau du canal avec un simple 250 mm. Cette espèce est 
			présentée dans le 
n°21 de Pouyo.
		
		
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			L'été
		
		
			
			
				
			
		
		
			
Le Bihoreau gris,
			quand la vie sauvage se mêle au tourisme urbain.
			Cordoue (Espagne). Photo : Rodolphe
			
			Chasseurs plutôt nocturnes, trois ou quatre Bihoreaux gris pêchaient au pied du pont romain de cette ville andalouse qui enjambe la Guadalquivir, alors 
			que l’après-midi estival battait encore son plein.
			En promenade familiale et touristique, je me félicitai d’avoir emmené mon 300 mm, ce qui a offert à Pouyo une belle série de clichés et de 
			quoi illustrer notre fiche 
Pouyo n°67.
		
		
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Le Pouillot de Bonelli,
			la rencontre de deux familles au bord d'une route
			Beauvezer (Alpes-de-Haute-Provence). Photos : Gabriel
			
			En vacances dans la Haute Vallée du Verdon, j’ai d’abord repéré un chant inconnu, puis son auteur : le Pouillot de Bonelli, membre alpin du 
			groupe des pouillots.  Ses allers et venues nous ont menés à son nid, dissimulé dans une aubépine au bord de la route, heureu-
			sement peu passante. En nous tenant juste de l’autre côté de la chaussée, à quelques mètres, nous pouvions voir passer les parents avec la nourriture au 
			bec, jusqu’à ce matin où toute la nichée s’est envolée à l’heure exacte où le soleil pointait ses rayons sur le talus (en encadré : l’un des petits), 
			devant toute notre petite famille réunie pour l'occasion.
		
		
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Le Vautour fauve,
			la nature brute au flanc des montagnes françaises
			Vallée d'Ossau (Pyrénées-Atlantiques). Photos : Rodolphe
			
			Didier, garde du Parc Naturel des Pyrénées - et accessoirement l'homme le plus gentil du monde - nous a emmenés à moyenne altitude  
			par un étroit chemin caillouteux, dans deux véhicules, dont l'un chargé d'une livraison malodorante habituellement laissée sur les aires de 
			nourrissage des vautours. Cette fois-là, Didier a semé les morceaux de moutons dans une prairie dégagée. Et le spectacle a commencé ! 10, 20, 
			50 vautours sont tombés du ciel et, après une brève hésitation face à ces touristes sagement assis à flanc de côteau, se sont disputés bruyamment 
			le festin. Un souvenir inoubliable et une moisson de photos, dont celle-ci fit la une du 
Pouyo n°52. 
		
		
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Le Gobemouche gris,
			élégant insectivore estival
			Cadix (Espagne). Photos : Rodolphe
			
			Alors que nous étions en vacances en Andalousie, notre petite famille en a croisé une autre, celle-ci ailée : Monsieur et Madame Gobemouche gris 
			étaient très affairés à nourrir leurs trois petits et ne semblaient pas prêter attention au pacifique photographe qui les a saisis sous tous les 
			angles. Leur plumage aux délicates mouchetures étaient joliment réhaussé par le roux de l'écorce du pin où ils évoluaient. Ceci a permis de 
			compléter la collection des photos qui ont illustré le 
n°59 de Pouyo.
		
		
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			L'automne
		
		
			
			
				
			
		
		
		
			
Le Bruant des neiges,
			une conjonction miraculeuse.
			Ile d'Ouessant (Finistère). Photo : Renan
			
			Je contemplais les jeux du soleil avec d’épais nuages gris, assis sur le rocher qui m’avait servi d’observatoire tout l’après-midi, 
			quand une bourrasque a déchiré le ciel et abattu une dizaine de passereaux sur la plage. J’ai tout de suite repéré un oiseau très clair, aux 
			forts contrastes noirs et blancs sur les ailes et la queue. Un Bruant des neiges, visiteur hivernant en provenance du Grand Nord ! Atterri à 
			une trentaine de mètres, il s’est approché en explorant la lisière de la pelouse littorale, jusqu’à se laisser photographier par mon modeste 250 mm.
		
		
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Le Traquet motteux d'automne,
			une rencontre ordinaire qui devient mémorable.
			Parc national de la Doñana (Andalousie, Espagne). Photo : Renan
			
			Ce Traquet motteux nous attendait au détour du chemin de bois sur pilotis où nous avancions. Même si le photographier est fréquent à l'automne, 
			nous avons commencé à lui tirer le portrait à distance. Il nous observait calmement, perché sur sa pomme de pin et apparemment aussi fasciné 
			que nous, ce qui nous a encouragés à nous approcher progressivement, jusqu'à deux mètres de l'oiseau ! Ce n'est qu'au passage d'autres 
			marcheurs, pourtant derrière nous, qu'il a daigné retourner dans les hautes herbes. Comme s'il avait voulu nous offrir une séance exclusive 
			de complicité entre le photographe et son sujet. Inoubliable. 
		
		
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Le Tournepierre à collier,
			avec la complicité de la mer montante.
			Ile d'Ouessant(Finistère). Photo : Rodolphe
			
			Au fil des ans, nous nous sommes aguerris à la photographie animalière, en variant les destinations de nos sorties ornithologiques et en  
			investissanr dans du matériel, mais nos plus grands progrès tiennent avant tout de la patience. Ainsi, nos plus belles photos d'oiseaux des 
			rivages ont été réalisées à marée montante, alors que nous patientions plusieurs heures assis sur les rochers. La mer complice rabat 
			progressivement les oiseaux vers nous, et nous les saisissons de très près sans qu'ils ne s'alarment. Le Tournepierre à collier est présenté 
			dans le 
Pouyo n°31.
		
		
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Le Martin-pêcheur d'Europe,
			quand la chance souffle dans le bon sens.
			Camargue (Bouches-du-Rhône). Photo : Renan
			
			Le photographe animalier amateur peste souvent contre les éléments qui se liguent pour lui faire rater une photo. Pourtant, ce jour-là, mon 
			matériel n'était même pas installé derrière les meurtrières d'un observatoire, car nous admirions fascinés les rainettes agglutinées sur les 
			arbres à l'entrée de l'abri. J'ai vu passer un éclair bleu qui s'est matérialisé en ce splendide oiseau sur une tige de roseau. Déjà 
			quasi-résigné à ne pas être prêt à temps, j'ai quand même déplacé mon trépied, positionné l'objectif, fait mes réglages, et finalement pris une demi-douzaine de photos avant que mon 
			complaisant modèle ne reparte d'où il venait.
		
		
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			L'hiver
		
	
		
			
			
				
			
		
		
		
			
Le Chardonneret élégant,
			l'excentricité dans nos jardins d'hiver.
			Un jardin du Val-d’Oise. Photo : Rodolphe
			
			Parmi les habitués des mangeoires en hiver, les Chardonnerets élégants font figure d’originaux. Déjà pour leurs couleurs vives et 
			bariolées, mais aussi pour leur flegme étonnant comparé aux autres passereaux. Leurs mouvements sont moins saccadés que ceux 
			des autres convives des mangeoires, et lorsqu’un danger effarouche ceux-ci, les chardonnerets semblent attendre que la menace se 
			précise avant de décoller à leur tour. Enfin ces jolis oiseaux ont leur friandise bien à eux : la graine de Niger. Le Chardonneret élégant est 
			présenté dans le 
Pouyo n°43.
		
		
		
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Le Fuligule milouin,
			hôte hivernal bariolé de nos plans d'eau.
			Parc du Marquenterre (Somme). Photo : Renan
			
			Contrairement à ce que beaucoup croient, l'hiver est très riche en observations ornithologiques. Nos latitudes accueillent en effet 
			de nombreux oiseaux septentrionaux qui fuient le gel du Grand Nord. C'est le cas des canards hivernants, dont les espèces se distinguent  
			facilement, en tout cas chez les mâles qui affichent des couleurs contrastées. Ce Fuligule milouin faisait miroiter son beau 
			plumage roux, gris et noir dans la lumière rasante hivernale, idéale pour cette photo ! Cette espèce est présentée dans le 
			
Pouyo n°26.
		
		
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